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Un nouveau Pape élu un 8 mai qui lance un appel pour la paix : tout un symbole
Elu jeudi 8 mai nouveau Pape sous le nom de Léon XIV, l’Américain Robert Francis Prevost apparaît pour la première fois au balcon de la basilique Saint-Pierre dans ses nouveaux habits de représentant de Saint-Pierre sur Terre. Crédit : Vatican News.Au deuxième jour du conclave, les 133 cardinaux réunis à la chapelle Sixtine se sont accordés sur le nom du successeur du pape François décédé le 21 avril 2025 à l’âge de 88 ans. C’est l’Américain Robert Francis Prevost (69 ans) qui a été élu ce jeudi 8 mai 2025 pour accéder au Trône de Saint-Pierre sous le nom Léon XIV. Parallèlement à sa mission d’évêque de Rome et à sa fonction de président du petit Etat du Vatican, il devient aussi le leader d’environ 1,4 milliard de catholiques dans le monde.
La première particularité du nouveau souverain pontife est qu’il est le premier Américain à être élu Pape depuis que la tradition existe. Mais son élection un 8 mai 2025, date de commémoration des 80 ans de la fin de la deuxième Guerre mondiale et de la libération représente tout un symbole. Elle est d’autant plus marquante et porteuse d’espoir que le nouveau Pape a appelé à la paix et à l’unité dans son premier message adressé au monde depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre donnant sur la place éponyme. Sa parole aura donc aussi une dimension politique.
De ses premières paroles où il rend hommage par deux fois à son prédécesseur, il apparaît qu’il poursuivra le chemin tracé par le pape François, mais tout en imprimant sa marque.
De ses premières paroles où il rend hommage par deux fois à son prédécesseur, il apparaît qu’il poursuivra le chemin tracé par le pape François, mais tout en imprimant sa marque : agir avec diplomatie pour porter la parole de Dieu et en œuvrant pour la résolution des conflits dans le monde.
D’ailleurs, les Vaticanistes le citaient déjà parmi les favoris à la succession du pape François au regard de son expérience du terrain, de sa vision globale, de son ton modéré et de sa capacité à concilier des points de vue divergents au sein de la Curie (le Gouvernement du Vatican) . L’Eglise romaine a donc trouvé un guide, digne de son ambition de peser sur les évènements du monde ; et les catholiques, un représentant capable de faire la synthèse entre les différents courants qui traversent leur religion.
Sous des dehors réservé, calme et apaisant, nul doute qu’il saura faire preuve de fermeté pour imprimer sa marque tant il est animé par une volonté de changement, mais sans brutalité. « Nous ne pouvons pas nous arrêter, nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous devons voir ce que l’Esprit Saint veut pour l’Eglise d’aujourd’hui et de demain, parce que le monde d’aujourd’hui, dans lequel vit l’Eglise, n’est pas le même que le monde d’il y a dix ou vingt ans », affirmait-il en avril dernier, traduisant ainsi sa vision d’homme de Dieu. Après la mort du pape François, il rappelait qu’il y avait « encore beaucoup à faire » au sein de l’Eglise.
Nous ne pouvons pas nous arrêter, nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous devons voir ce que l’Esprit Saint veut pour l’Eglise d’aujourd’hui et de demain, parce que le monde d’aujourd’hui, dans lequel vit l’Eglise, n’est pas le même que le monde d’il y a dix ou vingt ans.
Il est certainement attendu sur beaucoup de sujets qui sont autant d’enjeux pour l’Eglise catholique romaine, notamment sur le célibat des prêtres, l’ordination des femmes, la question des abus sexuels dans l’église, etc. Le nouveau Pape a l’expérience requise, tant sur le terrain auprès des fidèles, qu’au sein de la Curie romaine ; et une connaissance approfondie du droit canon, pour apporter des réponse nuancées et fidèles à la parole de Dieu sur ces différents sujets.
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Source: LPOST
