Hypnose humaniste : tout en nous et autour de nous est information et c’est notre conscience, une fois éclairée, qui nous guide vers nos propres solutions
Pour nombre d’entre nous, hypnose rime avec « sommeil » ou perte de contrôle. L’hypnose humaniste prend le chemin inverse : celui de l’éveil de la conscience, de la personne lucide et actrice de son changement.
Qu’est-ce que l’hypnose humaniste ?
Quoi ? une approche qui augmente la conscience de soi et du monde. Au lieu “d’endormir” l’attention, on l’élargit : la personne est présente, guidée, voit ses problématiques autrement et entrevoit elle-même ses propres solutions.
Pourquoi ? reconnecter les niveaux du Soi (corps, esprit, émotions, valeurs) pour résoudre un problème, transformer une habitude ou apaiser une souffrance.
Comment ? le praticien accompagne vers un état d’“ouverture” (respirations, visualisations, métaphores). La personne perçoit ses mécanismes internes sous un autre jour, y met du sens et agit avec toute son intentionnalité.
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L’hypnose humaniste propose une voie simple et responsabilisante : comprendre, ressentir, réorienter. Elle se distingue de l’hypnose ericksonienne par son éclairage conscient et sa pédagogie.
En deux mots, on peut dire que l’Hypnose Ericksonienne laisse faire l’inconscient tandis que l’Hypnose Humaniste laisse décider consciemment quoi faire.
Hypnose humaniste : quand la symbolique réorganise l’information
L’hypnose humaniste propose une « ouverture de conscience » : par une induction verbale, le praticien guide la personne vers un état de conscience élargie, où elle se perçoit au-delà de ses limites physiques, tout en restant pleinement présente. L’objectif : accéder à un plan de « l’information », au langage des symboles, pour traiter les causes profondes d’un problème.
Contrairement à certaines pratiques hypnotiques, le patient reste éveillé, vigilant, ancré dans son corps.
Contrairement à certaines pratiques hypnotiques, le patient reste éveillé, vigilant, ancré dans son corps. Il est lui-même et plus « vaste » et à la fois. Le praticien veille à éviter l’assoupissement ou la dissociation. Conscience ordinaire et conscience élargie cohabitent.
Plutôt que d’agir sur les seuls symptômes, le praticien invite la personne à
« symboliser » son problème : trouver une image synthèse qui représente la cause première, ce qui se cache derrière les manifestations visibles. Les gestes symboliques posés par la personne — simples, parfois poétiques — servent ensuite d’outil de transformation.
Anamnèse approfondie
Cette approche s’appuie sur l’idée que, dans cet état d’ouverture, on se situe au plan de l’information et du symbolique, en lien avec l’inconscient individuel et un « inconscient collectif ». Les spécialistes de l’hypnose humaniste font un parallèle avec certaines lectures de la physique quantique, selon lesquelles l’univers serait structuré par l’information et une forme de conscience globale.
Tout commence par une anamnèse approfondie : le praticien questionne, clarifie, cible les origines du problème et choisit un protocole symbolique adapté. Pendant le travail, il « synchronise » sa conscience avec celle de la personne, qui reste actrice du processus. C’est elle qui choisit, pose les gestes symboliques, décide des orientations. On ne « fait pas faire » au patient ; on lui donne la main.
Tout commence par une anamnèse approfondie : le praticien questionne, clarifie, cible les origines du problème et choisit un protocole symbolique adapté.
Dans ce cadre, transformer le symbole reviendrait à « réorganiser l’information ». Cette réorganisation, selon les praticiens, se traduirait ensuite dans le concret, en influant sur les ressentis, les comportements, et parfois des aspects physiques lorsque l’origine serait informationnelle.
Au fil des cas rencontrés, des protocoles symboliques ont été établis et éprouvés en séance. Ils varient selon le type de problématique mis en lumière par l’anamnèse. L’ambition est double : aider la personne et, par ricochet, enrichir un champ d’informations partagé — autrement dit, ce qui fait du bien à l’individu se répercute sur son entourage (conjoint.e, enfants, parents, collègues), et, plus largement, sur le collectif.
Pour répondre à quels besoins ?
Contre-indications et précautions
Contre-indications :
Troubles psychotiques, épisodes maniaques aigus. L’avis préalable d’un psychiatrique s’impose.
États dissociatifs sévères. La consultation d’un praticien très expérimenté est vivement recommandée.
Traumatismes récents non sécurisés. Privilégier un encadrement médical et/ou une psychothérapie adaptée.
Précautions :
Choisir avec un praticien formé et supervisé.
Ne jamais interrompre un traitement médical sans avis.
Clarifier l’objectif lors de l’anamnèse et vérifier à chaque séance la tolérance émotionnelle.
Adapter le rythme et l’approche en cas de souvenirs traumatiques.
L’hypnose ne se substitue en aucun cas à un traitement médical. Elle s’inscrit en complément de celui-ci.
Comment choisir un praticien ?
Il peut attester d’une formation sérieuse et présente des certificats vérifiables.
Il/elle appartient à un réseau professionnel.
Il/elle est pédagogue et respecte l’autonomie de la personne.
Il propose un contrat clair : objectifs, nombre de séances estimé, règles de confidentialité, honoraires.
Témoignages
S. 51 ans, intolérance au lactose : “ Je te remercie encore pour ton aide. Tu m’as ouvert vers une nouvelle voie, celle de la conscience. Chaque jour mes lectures, mes rencontres me font évoluer et découvrir de nouvelles facettes de moi-même. Les gens que je rencontre n’arrêtent pas de me dire que j’ai changé et je constate que mon changement est générateur de changements autour de moi.
Il y a quelques semaines, j’ignorais encore tout de ce qu’était l’hypnose humaniste. Mais la découverte de cette discipline a été une véritable révélation pour moi, car elle m’a conduite à une prise de conscience libératrice.
…
Il y a plusieurs mois, de manière inopinée et virulente, je suis devenue intolérante au lactose. Le lactose à l’intérieur de n’importe quel produit me rendait terriblement malade, alors que j’avais toujours consommé des produits laitiers sans aucune conséquence.
Cette intolérance si soudaine et si violente me laissait penser qu’il devait y avoir une origine d’ordre psychosomatique. Au bout d’une longue réflexion, j’ai établi un lien presque freudien en remontant à l’origine du problème et en m’attardant sur la manière dont je m’exprimais quant à ce problème. En effet, mon intolérance au lactose est apparue suite à une relation douloureuse avec un homme qui m’a harcelée durant plusieurs semaines. Face à ses agissements, je n’avais de cesse de dire de lui « qu’il est laid, à l’extérieur comme à l’intérieur ». Or, « laid » phonétiquement ne se distingue pas du « lait ». Mon esprit a fait cet amalgame et l’intolérance pour ce laid personnage s’est traduit dans mon corps par une intolérance à tout ce qui contenait du lait.
Nous évoquons ensemble les raisons de ma présence, nous revenons sur la date d’origine du problème et la en relation que j’avais pu identifier.
Cependant, si j’avais mis en lumière ce lien, je n’;avais pas encore pu me libérer de mon intolérance. Les mois ont continué à passer…
Puis, récemment, j’apprends par un proche l’existence de l’hypnose humaniste. Je prends rendez-vous. Nous évoquons ensemble les raisons de ma présence, nous revenons sur la date d’origine du problème et la en relation que j’avais pu identifier. Ensuite, pour me libérer de cette intolérance, le praticien m’aide à entrer dans un état de « SURconscience », une forme d’hyperconscience où notre esprit prend conscience de sa place dans l’univers et des connexions qui unissent chaque élément de cet univers, et ce, sans perdre contact avec l’instant présent. En effet, nous ne sommes pas endormis ou dans un état second comme pourrait le laisser sous-entendre le terme « hypnose ». Au contraire, nous sommes en « hyperconscience » ou de « surconscience ». Plongée dans cet état de surconscience, j’ai alors pu briser le lien douloureux qui m’unissait encore à cet homme (le « laid ») et par là, me libérer instantanément de mon intolérance au lactose (au « lait »).
Cette expérience m’a libérée et m’a rendue plus consciente qu’auparavant. Je poursuis aujourd’hui mon chemin de conscience …
Je souhaite à tous de connaître cette expérience vers la conscience et je vous invite donc à essayer cette méthode douce et efficace qu’est l’hypnose humaniste pour vous libérer et vous révéler. »
J. 45 ans, dépression : « Depuis ma première séance, c’est extraordinaire comme je me sens mieux depuis. Le praticien a vraiment réussi à me faire briser les foutues chaînes qui me maintenaient engluée dans mon marasme depuis tellement d’années.
Je me sens apaisée, libérée, comme si j’avais déposé un énorme sac qui pesait sur mes épaules. Je ne peux pas encore vraiment dire que ma vie est belle, mais elle va l’être bientôt ! J’ai fermé un gros livre, et je suis en train d’écrire l’introduction du suivant. Je reprends ma vie en mains, en fait ! Fini, le pilotage automatique. Le sourire et la bonne humeur reviennent, les envies de faire des choses aussi …
Ah oui last but not least, j’allais oublier car ça me semble « secondaire » (ou en tout cas c’était la conséquence de mon mal-être), je ne bois plus non plus ! En tout cas, plus outre mesure, et juste aux occasions ».
Depuis ma première séance, c’est extraordinaire comme je me sens mieux depuis. Le praticien a vraiment réussi à me faire briser les foutues chaînes qui me maintenaient engluée dans mon marasme depuis tellement d’années.
N. 61 ans, burn-out. « Ce qui m’interpelle, et m’apaise, d’emblée, c’est la présence, l’écoute active, la bienveillance, communicatives, propices à l’ouverture à soi et aux autres, à ce qui nous entoure, qui est bien plus grand que nous et nous dépasse. Mais plus grand ne veut en aucun cas dire inaccessible, bien au contraire. Peu à peu, avec mes propres mots, mes propres images, je me fonds dans le monde qui m’entoure pour en être enfin partie intégrante. Chaque être se fond dans le tout et le tout circule dans chacun.
Le voyage est comme une promenade onirique qui me procure un sourire intérieur. Je ne suis plus seule avec mes craintes, mes blessures.
Le voyage est comme une promenade onirique qui me procure un sourire intérieur. Je ne suis plus seule avec mes craintes, mes blessures, que trahissent encore de chaudes larmes, mais le vivant qui m’entoure les porte avec moi, les rendant plus légères, et transformant les larmes en flots libérateurs. Des chaînes ont sauté, en douceur, à mon rythme et à ma façon mais le chemin n’est pas terminé. Je sais que les prochains pas seront plus légers ».
Questions fréquentes
Vais-je perdre le contrôle ? Non. En hypnose humaniste, vous restez pleinement acteur.
Et si je n’y “arrive pas” ? On ne “réussit” / “n’échoue” pas : on apprend à guider son attention. C’est un entraînement progressif, en douceur.
Combien de séances ? Cela dépend d’un individu à l’autre et de l’objectif défini au départ. Parfois une séance suffit. D’autres objectifs se travaillent en 2–5 séances, parfois plus selon l’histoire personnelle.
Est-ce compatible avec une psychothérapie ? Oui, souvent complémentaire. Informez vos professionnels de santé si vous cumulez les approches.
Nathalie Charlier,
Communicante et sophrologue caydédienne, formée à l’aguasophrologie par Véronique-Sophie.
Contact pour un premier échange ou une séance découverte : +32496870056 ou nathalie.charlier@senergies.eu
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Source: LPOST

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