Israël contre l’Iran : Un enjeu existentiel, mais aussi civilisationnel !
DSSC’est, depuis ce vendredi 13 juin 2025, la première information au sein des médias du monde entier : le déclenchement, par Israël, de sa guerre préventive, opération militaire baptisée en anglais « Rising Lion » (« le lion qui se lève », en bon français). Une guerre préventive à l’encontre de l’Iran ou, plus exactement, de l’abominable régime politico-religieux, aussi répressif socialement que totalitaire idéologiquement, des très rétrogrades mollahs avec, à leur tête, le prétendu « guide suprême » en la toute puissante personne de l’encore plus fanatique ayatollah Khamenei.
L’Iran et la bombe nucléaire: Une menace existentielle pour l’Etat d’Israël
Et, certes, Israël, ses dirigeants politiques comme ses responsables militaires, n’a-t-il de cesse de le répéter, depuis quelques jours, pour justifier, à raison, cette opération d’envergure, particulièrement bien préparée, tant sur le plan stratégique que logistique, avec le bombardement des sites nucléaires et installations pétrolières.
L’Etat d’Israël, seule démocratie dans cette région turbulente et instable qu’est le Proche et Moyen-Orient, ne fait là que se défendre, anticipativement, face à la « menace existentielle » que représente objectivement, depuis 1979, année de la prise du pouvoir par l’ayatollah Khomeny après son exil en France et la chute du Shah, cette République Islamique d’Iran dans sa volonté, officiellement assumée et maintes fois déclarée publiquement, de détruire et même d’anéantir, le jour où elle se doterait de l’arme atomique, ce même Israël en tant, selon le jargon des intégristes et autres radicaux islamistes toujours, qu’« entité sioniste ».
Le fourvoiement des intellectuels français face à la « Révolution Islamiste » de l’ayatollah Khomeny
Car, oui, cette menace existentielle, pour Israël, date, en effet, de la fameuse « révolution islamiste », advenue, il y a 46 ans donc aujourd’hui, presque un demi-siècle déjà, le jour où le tristement célèbre, épouvantable ayatollah Khomeny, longtemps protégé dans sa résidence de Neauphle-le-Château par Valéry Giscard d’Estaing, retourna, sous les acclamation d’une foule en liesse, à Téhéran pour y régner en maître absolu.
Et, ce, après avoir été, en outre, encensé par la plupart des grands intellectuels français, à quelques trop rares exceptions près, de ce temps-là, au premier rang desquels émergèrent, aveuglés par la très idéologique teneur (que l’on dirait aujourd’hui, calqués sur les diatribes anti-israéliennes, sinon antisémites, d’un Jean-Luc Mélenchon flanqué de ses sbires lfistes, « islamo-gauchistes) de leurs propres et seuls discours philosophiques à cet épineux sujet, des penseurs du calibre de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Michel Foucault, Louis Althusser et autres, un peu plus tard, Alain Badiou, Etienne Balibar ou Jacques Rancière !
Double peine pour les Iraniens : un totalitarisme politique auquel s’ajoute la tyrannie religieuse
Tous ces grands esprits, qui faisaient alors la pluie et le beau temps au sein de l’intelligentsia française, sinon de l’élite médiatique, n’ont effectivement rien vu venir, obnubilés par leur myopie idéologique, des abominations à venir dans l’Iran des barbus enturbannés.
Les homosexuels que l’on pend, mutile, fouette ou lapide ; les femmes que l’on enferme cruellement sous ces prisons ambulantes que sont les voiles islamiques, tchadors et autres burkas ; les opposants, dissidents et contestataires que l’on torture, réduit au silence, élimine en les faisant disparaître ou, pis encore, que l’on assassine ; l’esprit critique que l’on tue, sans appel ni procès, lorsqu’il n’est pas conforme aux impitoyables injonctions, aussi intolérantes qu’intolérables, de cette pseudo loi coranique qu’est la charia ; la liberté de pensée, d’expression et de création que l’on interdit systématiquement, bafoue, étouffe ou bâillonne, sous peine de mort. Bref : le pire des fascismes, ce nazisme vert, lorsqu’au totalitarisme politique s’ajoute, telle une effroyable double peine, la tyrannie religieuse !
Une menace existentielle doublée d’un enjeu civilisationnel, pour la liberté, la démocratie et la dignité des peuples
Oui, en cela, la République Islamique d’Iran, cet Etat voyou, entièrement corrompu, qui finance et arme également la majeure partie, la plus dangereuse, du terrorisme international, est passée maître, aujourd’hui, en la matière, avec, sous son autoritaire tutelle, ses non moins abjects proxis, dont le Hamas dans la bande de Gaza, le Hezbollah dans le sud du Liban, les Houthis au Yémen et même, depuis quelques mois, les nouveaux seigneurs de la guerre en Syrie, longtemps acoquinés, et peut-être encore à l’heure actuelle, aux criminels tortionnaires de Daesh, d’Al Qaïda et autre Djihad Islamique.
C’est dire si Israël, par-delà son injuste mais ancestrale solitude, a parfaitement raison, est dans son plein droit, de vouloir couper, en décapitant son régime dictatorial, cette hideuse tête du serpent que représente, en effet, l’Iran des mollahs et ayatollahs !
Davantage : c’est même là, par-delà cette menace existentielle dont Israël est le sempiternel objet depuis tant d’années, un enjeu, le plus urgent et digne à la fois, civilisationnel !
Sauver le peuple iranien, mais aussi l’occident en son ensemble, de la barbarie islamiste
Entendons-nous : ce sont les seuls dignitaires et autres privilégiés de la République Islamique d’Iran, cette atroce théocratie d’un autre âge, qu’Israël, pays admirable de courage, de modernité, de progrès et de tolérance, veut abattre, et non pas, bien évidemment, les Iraniens, qui, au contraire, forment un grand peuple, dépositaire d’une culture millénaire, extrêmement riche intellectuellement et raffinée esthétiquement : l’historique et brillante Perse, l’un des phares, autrefois, de l’humanité !
Ainsi les vrais démocrates iraniens, sa belle jeunesse et les femmes en particulier, remercieront-ils un jour, lorsque leurs tyrans seront annihilés, Israël, trop souvent seul en ce nécessaire et noble combat pour la civilisation, la liberté et la démocratie, d’avoir contribué concrètement, comme ils le firent hier avec les sanguinaires chefs du Hamas et du Hezbollah, à les libérer de cet ignoble joug de leurs oppresseurs.
Ham Israël Haï, longue vie à Israël
Ham Israël Haï : longue vie à Israël, ce pays qui, au prix d’un formidable esprit de résilience tout autant qu’une immense joie de vivre, et contre toute adversité depuis des siècles, s’emploie ainsi, faisant pour tous le « sale boulot » en première ligne, à sauver, sinon le monde, du moins l’Occident, dont il partage les mêmes valeurs éthiques, les mêmes principes philosophiques et les mêmes idéaux politiques, de la barbarie islamiste !
DANIEL SALVATORE SCHIFFER
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Source: LPOST
