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Attentats du 13 novembre 2015 : des commémorations comme un acte de résistance et d’hommage
Nonante personnes ont été massacrées au Bataclan lors des attentats du 13 novembre 2015 revendiqués par l’organisation tat islamique. Ludovic MARIN / POOL / AFP13 novembre 2015. Peu après 21h, des individus radicalisés et se revendiquant de l’idéologie mortifère islamiste plongea la France dans l’horreur en lançant des attaques meurtrières en ciblant des lieux d’affluence. Du stade de France à Saint-Denis aux terrasses de cafés et restaurants à Paris en passant par la salle de concert, le Bataclan, ils ont semé la terreur à la suite d’une série de fusillades et d’attaques-suicides faisant ce jour-là 130 morts et de nombreux blessés. Deux rescapés du Bataclan ; Guillaume Valette, âgé de 31 ans, a mis fin ses jours deux ans après le drame du 13 novembre 2015, suivi 7 ans plus tard, par l’auteur de BD, Fred Dewilde, qui s’est suicidé en mai 2024. Au total, les différentes attaques du 13 novembre 2015 ont 132 morts et plus de 400 blessés.
Commémorer ce triste anniversaire est un acte de résistance pour montrer à ceux qui se laissent gagner par des discours extrémistes et de haine que leur projet de mise à mort de la culture occidentale ainsi que des acquis sociaux et démocratiques de l’Europe est voué à l’échec.
Dix ans après le drame, la douleur des victimes et de leurs proches est encore vive. Les souvenirs de cette nuit du drame demeurent intacts. Commémorer ce triste anniversaire est un acte de résistance pour montrer à ceux qui se laissent gagner par des discours extrémistes et de haine que leur projet de mise à mort de la culture occidentale ainsi que des acquis sociaux et démocratiques de l’Europe est voué à l’échec.
Commémorer le 13 novembre, c’est aussi rendre hommage aux victimes des terroristes, sacrifiées sur l’autel de l’inculture, de l’intolérance et de l’autoritarisme de l’islam radical. Par ailleurs, c’est reconnaître la souffrance et la douleur de leurs proches tout en leur témoignant notre soutien et notre détermination à ne pas oublier ce qu’ils ont subi.
Il n’y pas de place pour les discours qui divisent, ou qui prônent la suprématie d’un groupe, d’une entité ou d’une religion sur les autres. Les prêcheurs de ces discours et leurs idiots utiles qui sont envoyés comme des messagers pour les mettre en pratique doivent être sanctionnés avec la plus grande sévérité pour dissuader ceux qui seraient tentés de les suivre.
Il n’y pas de place pour les discours qui divisent, ou qui prônent la suprématie d’un groupe, d’une entité ou d’une religion sur les autres.
Les attentats de Paris dont on commémore les 10 ans ce 13 novembre 2025 n’ont pas seulement endeuillé la France. Ils ont aussi contribué à ternir l’image de la Belgique, et principalement de la commune de Molenbeek d’où sont originaires la plupart des membres du commando qui a perpétré les attaques meurtrières. Il faut se garder de généraliser et de ne pas considérer que la jeunesse bruxelloise, issue de l’immigration, est convertie à l’islam radical, même si certains prêcheurs de cette mouvance tentent de les y attirer. La sensibilisation et l’éducation sont des armes pour contrer l’islamisation rampante qui contamine les jeunes esprits.
La justice a fait son travail après les attentats de Paris et Salah Abdeslam, l’unique membre vivant du commando est aujourd’hui condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible le 29 juin 2022. Mais la menace est loin d’être totalement éradiquée et elle n’est pas circonscrite à la France.
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Source: LPOST
