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Le vol du Louvre met en lumière la (très) faible protection du patrimoine artistique français
Cette photographie montre la parure de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense exposée à la Galerie d’Apollon le 14 janvier 2020 au musée du Louvre à Paris après la réouverture de la Galerie après dix mois de travaux. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Huit minutes, montre en main. C’est le temps qu’il a fallu à une équipe très professionnelle pour réaliser un vol inouï au Louvre dimanche matin, 19 octobre 2025. Plusieurs bijoux ayant appartenu à la famille impériale et à des reines de France ont disparu et les braqueurs se sont envolés. Un « casse » digne d’un film d’Hollywood, mais qui pose deux questions. D’abord, bien entendu, qu’en est-il de la sécurité des grands musées et, en l’espèce, du Louvre ? Ensuite : quel était le but de ce vol hors du commun ? Les bijoux sont évidemment invendables, sur le marché officiel du moins. Alors qui a commandité (et financé) cette opération ?
La question, en effet, est dans tous les esprits : comment est-il possible de perpétrer un tel vol dans le plus important – et le plus visité – musée du monde, qui a accueilli, l’année dernière, plus de 8 millions de visiteurs ?
Il est 9h30, dimanche 19 octobre 2025, lorsqu’un camion s’arrête sur le Quai François Mitterrand, sur la rive droite de la Seine, au pied du Louvre. Deux hommes en descendent et commencent à manœuvrer une nacelle qu’ils remorquaient.
Au moment même où deux autres individus les rejoignent sur de puissants scooters, l’engin les amène à hauteur des fenêtres de la Galerie d’Apollon, une longue salle somptueuse que l’on compare souvent à la Galerie des Glaces de Versailles tant elle reflète la magnificence du pouvoir absolu de Louis XIV qui la fit décorer par Charles Le Brun. Aujourd’hui, ses vitrines abritent les « joyaux de la couronne » : des pièces uniques ayant appartenu à la famille impériale ou aux épouses de rois de France.
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Source: LPOST
