Daniel Henry, ses fleurs ne fanent jamais… aux Drapiers


Daniel Henry, ses fleurs ne fanent jamais… aux Drapiers
LIEGE. Ce week-end et jusqu’au 22 novembre, les Drapiers, la galerie posée au cœur duvieux quartier d’Hors-Château de nouvelles œuvres, encore jamais dévoilées au public, griffées du créateur textile Daniel Henry. Cette exposition intitulée  « Les fleurs ne fanent jamais », inaugurant le cycle « Fleurs » des Drapiers, s’inscrit dans le travail de sublimation des textiles de Daniel Henry, avec une approche davantage liée à l’intime, tant d’un point de vue matériel que symbolique, où les objets du quotidien sont transformés en objets précieux et où se rencontrent le profane et le sacré.
Diplômé de l’ENSAV La Cambre, Daniel Henry dirige depuis 25 ans un studio spécialisé en sérigraphie et ennoblissement basé à Tournai. Il partage son temps entre la recherche et le développement pour l’industrie textile et l’artisanat dans des maisons de luxe principalement françaises. Depuis 2014, il présente également des expositions personnelles. En 2024, il remporte le concours d’intégration d’une œuvre pérenne pour la Salle des mariages de l’Hôtel de ville de Bruxelles.
Un artiste à part entière
L’artiste s’attache à l’objet textile en tant que témoin de vies et support de symboles, de traditions. Collectant depuis de nombreuses années essuies de vaisselle à carreaux, serviettes damassées florales, mouchoirs ou pochettes de costumes, il s’est constitué un trousseau idéal. Les portraits de ses grand-mères Jeanne et Andrée, l’une d’origine modeste, l’autre d’origine bourgeoise, réalisés en patchwork assument la filiation.
Le deuil et la mort prennent également une place importante dans le travail de Daniel Henry. La fleur, symbole de vanité, mais aussi offrande posée sur les tombes, se retrouve également prise dans le geste de sublimation et évoque le lien des vivants avec la mémoire et les souvenirs passés, et une certaine volonté de figer le temps.

C. Victor Pattyn Les_Drapiers
Une exposition à découvrir dès ce-week-end, à Liège
Guidé par les histoires personnelles de leurs propriétaires qui transparaissent dans les objets et les matières, l’artiste fait émerger du tissu ses singularités, telles que les motifs, les monogrammes ou les plis. Ceux-ci sont autant de traces du passé, à la fois proche et lointain, de souvenirs encore présents dans sa mémoire. Daniel Henry renforce ces traces, voire les crée par impression, dorure ou assemblage. Il les refaçonne, les magnifie et les fige dans la matière, allant jusqu’à l’abstraction, dans un geste de conservation amplifié, telle une « fossilisation » des récits de vie.
On découvre, on observe, on apprécie le talent, on aime cet artiste made in Belgium. Filez-y vous y faire votre propre opinion,
 
J.MERCIER
PRATIQUE.
Les Drapiers ASBL
Rue Hors-Château 68 – 4000 Liège.
Du 4/10 au 22/11 – Accessible du jeudi au samedi de 14h à 18h Et sur rendez-vous. Accès libre Vernissage le 4 octobre à 16h
www.lesdrapiers.be
 
 
 
www.lesdrapiers.be bonjour@lesdrapiers.be
 
 
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Source: LPOST

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