Radio plus Bienvenue sur notre site
Related Articles
Conflit israélo-palestinien : la Belgique reconnaît, sans conditions, un Etat palestinien ce lundi après-midi à New York
Au nom de la Belgique, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot (Les Engagés) posera le geste fort diplomatique de reconnaissance d’un Etat palestinien ce lundi après-midi à New York à l’ONU. Nicolas TUCAT / AFPConformément aux décisions prises en conseil des ministres restreint (kern), la Belgique posera un acte diplomatique important ce lundi 22 septembre 2025, date d’ouverture de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, en reconnaissant un Etat palestinien. Il s’agit d’une reconnaissance diplomatique qui ne pose pas de conditions préalables. Elle rejoindra ainsi d’autres pays européens, dont la France, engagés dans la même démarche. Dimanche 21 septembre, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal les ont devancés dans le processus de reconnaissance d’un Etat palestinien. A cette date, 152 des 193 pays membres de l’ONU ont reconnu un Etat palestinien engageant ainsi un bras de fer avec Israël dont le Premier ministre Benjamin Netanyahou vient de déclarer qu’il « n’y aura pas d’Etat palestinien ». Le cabinet du vice-Premier ministre et ministre des Affaires, Maxime Prévot (Les Engagés) assure que la position de la Belgique est déjà relayée dans les grands journaux internationaux (Washington Post, Financial Times, etc.).
Le processus de reconnaissance d’un Etat palestinien passera un nouveau cap ce lundi 22 septembre 2025 à New York. En effet, plusieurs pays emboiteront le pas à d’autres posant cet acte diplomatique important de reconnaissance d’un Etat palestinien. La Belgique joindra sa voix à celle d’autres pays européens dont la France dans cette démarche de reconnaissance d’un Etat palestinien.
Acte diplomatique fort
Ce faisant, notre pays ne fait que concrétiser la décision prise, début septembre, par le conseil des ministres restreint (kern). Cette reconnaissance diplomatique ne devrait pas être assortie de conditions. « Ce 22 septembre, il y aura bel et bien un acte diplomatique fort », dit-on au cabinet du vice-Premier ministre et ministre des Affaires, Maxime Prévot (Les Engagés) qui s’envolera ce lundi matin vers New York.
On va dire à la communauté internationale, en écho à la déclaration de New York, que la Belgique reconnaît la Palestine sur la scène internationale.
On y précise qu’il y a deux moments distincts : l’un politique avec la reconnaissance diplomatique de la Palestine à New York dans le cadre de l’initiative de la France et de l’Arabie saoudite. « On va dire à la communauté internationale, en écho à la déclaration de New York, que la Belgique reconnaît la Palestine sur la scène internationale. C’est le geste politique fort qui s’inscrit dans cette initiative de la France et de l’Arabie saoudite. Et c’est en sus de la signature de la Déclaration de New-York qui trace la voie vers une solution pacifique à deux états. Encore faut-il pour cela qu’il y ait toujours… deux Etats », poursuit-on au cabinet Prévot.
Volet légal avec des conditions
La reconnaissance diplomatique est un message politique qui reconnaît la légitimité des Palestiniens à disposer d’un Etat. Celui-ci vise aussi à faire barrage aux volontés d’expansion des colonies par le Gouvernement israélien et à dénoncer l’occupation militaire de Gaza. Le message politique est en même temps une réponse aux récentes déclarations du Premier ministre Benjamin Netanyahou qui assure qu’il « n’y aura jamais d’Etat palestinien ».
Les conditions sont donc sur le volet légal de la reconnaissance et pas sur le volet politique.
Ensuite interviendra plus tard un second moment, légal cette fois, où la Belgique formalisera administrativement la décision de reconnaissance via un arrêté royal quand les otages seront libérés et le Hamas écarté de la gestion de la Palestine pour ne pas donner l’impression qu’on récompense des terroristes. « Les conditions sont donc sur le volet légal de la reconnaissance et pas sur le volet politique. Ce n’est donc pas une reconnaissance chèque en blanc, mais c’est un acte politique fort dès à présent sur la scène diplomatique mondiale pour lequel la Belgique a été salué », précise le cabinet Prévot. La position de la Belgique est déjà relayée dans la presse internationale (Washington Post, Financial Times, etc.).
Ce dimanche 21 septembre, l’Australie, le Canada, le Royaume-Uni et le Portugal ont annoncé qu’ils reconnaissaient un Etat palestinien. A cette date, 152 des 193 pays membres de l’ONU ont reconnu un Etat palestinien, engageant ainsi un bras de fer avec Israël qui perd la bataille sur le plan diplomatique.
L’article Conflit israélo-palestinien : la Belgique reconnaît, sans conditions, un Etat palestinien ce lundi après-midi à New York est apparu en premier sur L-Post.
Source: LPOST
