Dénoncer la catastrophe humanitaire et le drame à Gaza n’implique pas la négation du pogrom du 7 octobre
Un garçon tient une ligne intraveineuse pour un homme blessé allongé sur le sol au complexe médical Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025. AFPA la veille de la fête nationale belge célébrée ce lundi 21 juillet 2025, le roi Philippe a prononcé un discours au ton compatissant pour les victimes de la catastrophe humanitaire et le drame qui se déroulent à Gaza. « Je joins ma voix à tous ceux qui dénoncent les graves dérives humanitaires à Gaza, où des innocents meurent de faim et tombent sous les bombes, étouffés dans leur enclave. La situation actuelle n’a que trop duré. Elle est une honte pour l’humanité tout entière. Nous soutenons l’appel du Secrétaire général des Nations unies à mettre fin immédiatement à cette crise insoutenable », a notamment déclaré dimanche le roi Philippe dans son discours.
Il a également déploré le bafouement du droit international créant ainsi une situation d’instabilité mondiale. Par ailleurs, il a eu une pensée pour les victimes de la guerre en Ukraine. Au niveau interne, il a rappelé l’urgence d’un nouveau gouvernement à Bruxelles au regard de la situation de blocage qui dure depuis les élections du 9 juin 2024.
Je joins ma voix à tous ceux qui dénoncent les graves dérives humanitaires à Gaza, où des innocents meurent de faim et tombent sous les bombes, étouffés dans leur enclave.
L’intervention du souverain belge sur la situation belge a suscité beaucoup de réactions parmi lesquelles il lui est reproché d’avoir pris partie pour les victimes de la situation de crise humanitaire et la guerre qui fait de nombreuses victimes innocentes dans la population civile à Gaza. Et d’avoir oublié de rappeler la violente attaque du 7 octobre 2023 au cours de laquelle le groupe terroriste du Hamas a tué près de 1.200 personnes, hommes, femmes et enfants, dont 350 soldats et policiers israéliens. Le groupe a également pris près de 250 Israéliens en otage en vue de les échanger contre des prisonniers palestiniens incarcérés en Israël.
Dénoncer la situation d’urgence humanitaire qui sévit aujourd’hui dans la bande de Gaza et le conflit armé qui y fait de nombreuses victimes dans la population ne signifie qu’on passe sous silence le pogrom du 7 octobre 2023. C’est un drame d’une violence inouïe qui s’est joué ce jour-là et nul ne pourra l’oublier. Mais il est déjà passé même s’il est impératif que le Hamas rende les derniers otages israéliens morts ou encore en vie pour permettre aux proches de faire leur deuil ou de panser les plaies.
Les auteurs de l’attaque du 7 octobre devront en répondre d’une manière ou d’une autre, mais ceux qui se sont rendus coupables d’atrocités sur la population civile de Gaza doivent aussi être sanctionnés. La situation dramatique à Gaza perdure sous nos yeux avec des victimes civiles qui continuent à tomber au quotidien sous les balles de soldats israéliens envoyés au front par un gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou qui mène une politique aveugle.
Dénoncer la situation d’urgence humanitaire qui sévit aujourd’hui dans la bande de Gaza et le conflit armé qui y fait de nombreuses victimes dans la population ne signifie qu’on passe sous silence le pogrom du 7 octobre 2023.
Il est plus que temps d’arrêter de faire payer à la population gazaouie les violents actes terroristes des combattants du Hamas, car elle est aussi victime de ces derniers. Elle ne demande qu’à vivre en paix et dans la dignité.
Aucune solution militaire ne garantira une paix durable dans cette région du Proche-Orient. Seules des négociations avec comme objectif la création de deux Etats évoluant côte à côte apporteront un apaisement permanent dans cette zone.
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Source: LPOST
