Edito. Guerre au Moyen-Orient : il est plus que temps de cesser le massacre de Gaza
Cette photo est prise lors d’une manifestation nationale pour un cessez-le-feu permanent et la fin du génocide des Palestiniens à Gaza, dimanche 15 juin 2025 à Bruxelles. BELGAA l’appel d’un collectif de plusieurs associations (ONG, syndicats, etc.), au 75.000 manifestants (selon la police et plus de 110.000 selon les organisateurs) ont défilé ce dimanche après-midi 15 juin 2025 à Bruxelles pour dénoncer le sort réservé aux habitants du territoire palestinien de Gaza. Vêtus de rouge, les manifestants entendent ainsi former une « ligne rouge » contre la guerre et appeler l’Europe à utiliser son poids pour mettre fin à ce qu’ils présentent comme un « génocide » de la population dans l’enclave palestinienne.
Même si l’unanimité n’est, pour l’instant, pas faite sur la qualification de génocide concernant la situation imposée par Israël aux habitants de Gaza, une chose est sûre : des dizaines de milliers de vie sont éteintes dans la bande de Gaza et c’est principalement des enfants, des femmes, des vieillards, bref des victimes innocentes qui paient le prix fort à cette riposte du Premier ministre Benjamin Netanyahou et son gouvernement. Non seulement des engins de morts fauchent des vies chaque seconde à Gaza, mais les conditions de vie imposées aux survivants de l’enclave sont inhumaines : se nourrir au quotidien est aujourd’hui impossible et nul ne sait si l’aide humanitaire arrive vraiment à bon port.
Même si l’unanimité n’est, pour l’instant, pas faite sur la qualification de génocide concernant la situation imposée par Israël aux habitants de Gaza, une chose est sûre : des dizaines de milliers de vie sont éteintes dans la bande de Gaza et c’est principalement des enfants, des femmes, des vieillards.
Il est donc plus que temps pour les dirigeants européens de mettre tout leur poids dans la balance pour obtenir des autorités israéliennes pour que cesse le massacre en cours à Gaza. Sans une réaction forte et ferme de leur part vis-à-vis du Premier ministre israélien et de son gouvernement (auquel participent des extrémistes), les dirigeants européens risquent de faire face une contestation qui ira crescendo et qui fera tache d’huile dans la population européenne. La mobilisation a déjà gagné la France et les Pays-Bas où des manifestations ont rassemblé respectivement des milliers de personnes samedi dans l’Hexagone et environ 150.000 personnes dimanche à la Haye.
Dénoncer le massacre à Gaza ne signifie qu’on est contre la population israélienne. Elle mérite de vivre en toute sécurité et toute initiative visant à nier l’existence de l’Etat d’Israël doit être dénoncée et combattue. Il doit en être de même pour les actes antisémites commis par des illuminés qui pensent rendre service à la cause palestinienne. Les auteurs de ces actes et comportements doivent être poursuivis et punis avec sévérité.
Dénoncer le massacre à Gaza ne signifie qu’on est contre la population israélienne. Elle mérite de vivre en toute sécurité et toute initiative visant à nier l’existence de l’Etat d’Israël doit être dénoncée et combattue.
L’objectif de la mobilisation, qui va certainement se répandre comme une traînée de poudre, est d’appuyer les revendications en faveur d’une solution à deux Etats vivant côte à côte sans velléité d’annexion de l’un, ni d’une volonté nier l’existence de l’autre. Mais le Hamas, mouvement terroriste palestinien ne peut pas faire de la solution. Il doit aussi apporter sa contribution pour épargner des souffrances aux Gazaouis en libérant les orages israéliens et en déposant les armes, ou à tout le monde, à rentrer dans les rangs et à renoncer à l’action militaire.
Impossible de défendre un cessez-le-feu à Gaza en ignorant le nouveau front militaire que vient d’ouvrir Israël en s’attaquant à l’Iran. Peu de pays vont se positionner pour défendre le régime des mollahs qui terrorise sa population et pratique la diplomatie des otages. Il est clair que la communauté internationale ne doit pas accepter qu’un régime tel que celui des mollahs accède à l’arme nucléaire, car ce sera une menace, non seulement pour la sous-région, mais aussi pour le monde entier.
Israël ne peut pas s’arroger seul le droit d’attaquer un pays souverain sous prétexte de l’empêcher de développer l’arme nucléaire qui menacerait sa sécurité. C’est le rôle de la Communauté internationale.
Toutefois, Israël ne peut pas s’arroger seul le droit d’attaquer un pays souverain sous prétexte de l’empêcher de développer l’arme nucléaire qui menacerait sa sécurité. Si la communauté internationale accepte une telle réaction d’Israël, qu’est-ce qui empêcherait un autre pays dans une autre contrée du monde de s’attaquer militairement à un autre en arguant du fait que sa sécurité serait menacée. Les instances internationales comme l’ONU doivent montrer leur efficacité en empêchant ce genre de décision unilatérale. A défaut, elles montreront leur inefficacité et ne pourront pas éviter un embrasement mondial comme la Société des nations (SDN) avait failli à sa mission. Fondée en 1920 pour maintenir la paix et la sécurité internationale, elle n’a pas pu éviter la deuxième Guerre mondiale.
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Source: LPOST
