Thierry Geerts (CEO de Beci) : « il faut un gouvernement effectif à Bruxelles pour le 21 juillet, car il y a urgence »


Thierry Geerts (CEO de Beci) : « il faut un gouvernement effectif à Bruxelles pour le 21 juillet, car il y a urgence »
CEO de Beci, Thierry Geerts appelle les partis démocratiques à dépasser leurs divergences pour s’entendre et former une majorité à Bruxelles. Car il estime que le blocage politique nuit à l’attractivité de la région et pénalise des projets. Crédit : Beci

CEO de la Chambre de commerce de Bruxelles (Beci) depuis la mi-mai 2024, Thierry Geerts fête son premier anniversaire à la tête de la structure de défense des entreprises de la capitale. Mais l’homme dit n’avoir aucune raison de faire la fête. Ce n’est pas le travail qu’il abat à la tête de Beci qui le hante, mais c’est plutôt l’absence d’un gouvernement effectif à la tête de la Région qui le chagrine. Il estime que Bruxelles a des atouts, mais observe que le blocage politique ternit l’image de la capitale. « Il faut arrêter les jeux politiques et parler du fond », dit-il. Il plaide pour la formation d’un nouvel exécutif bruxellois pour le 21 juillet, car pour lui, il y a urgence pour toute une série de dossiers à débloquer, notamment les primes Renolution (aide pour la rénovation du bâti), le déficit qui se creuse, des quais qui menacent de s’effondrer au port de Bruxelles ou encore la question des 90.000 chômeurs, alors qu’il y a 90.000 postes à pourvoir dans la capitale.
Quel bilan tirez-vous après un an d’exercice comme CEO de Beci ?
C’est une aventure fabuleuse, Beci est une organisation qui affiche 300 ans d’histoire. C’est un vrai engagement des Bruxellois et des entreprises bruxelloises. Elle joue un vrai rôle sociétal et politique. Je suis ravi d’avoir une telle organisation. Côté back-office, ça reste une PME où on peut rapidement prendre des décisions pour faire avancer les choses. C’est une organisation au service des entreprises avec une équipe motivée et qui vient travailler pour une raison sociétale. Et quand il faut changer les choses, ça prend 24 heures.
Le plus grand malheur de mon année, c’est de ne pas avoir de gouvernement bruxellois en face, alors que Bruxelles est une région formidable, une capitale multiculturelle avec une économie diversifiée, des espaces verts et des gens sympas.
C’est une petite structure d’une vingtaine de collaborateurs dont le travail a un gros impact pour les entreprises. Ce n’est pas de tout repos, je pense que j’ai plus travaillé ces 12 derniers mois que quand j’étais dans ma fonction précédente. Mais c’est passionnant. Le plus grand malheur de mon année, c’est de ne pas avoir de gouvernement bruxellois en face, alors que Bruxelles est une région formidable, une capitale multiculturelle avec une économie diversifiée, des espaces verts et des gens sympas. Et puis, un brol institutionnel et un non-gouvernement, c’est effarant…

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Source: LPOST

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