Edito. Victoire du PSG à la Ligue des champions : pas d’indulgence pour les casseurs
Des supporters du Paris Saint-Germain (PSG) se rassemblent, fumant des cigarettes, dans une rue de Paris, le 1er juin 2025. AFPLe sacre du Paris Saint-Germain samedi soir 31 mai 2025 à l’issue d’une finale qui a vu le club parisien écrasé l’Inter Milan à Munich sur le score de 5-0 aurait dû être une fête. Mais certains « supporters » en ont décidé autrement. Alors que de nombreux fans du foot et du PSG ont salué la victoire de la première équipe de la capitale française, d’autres ont mené une véritable opération de destruction de biens publics ou brûlés des voitures à travers la France. Des incidents ont éclaté samedi soir à Paris sur les Champs Elysées et aux abords du stade du Parc des Princes. Un mineur de 17 ans a été tué à coups de couteau à Dax (Landes) lors d’un rassemblement pour célébrer la victoire du PSG, alors qu’à Paris un jeune homme de 20 ans qui se déplaçait sur un scooter a succombé à ses blessures après avoir été percuté par un véhicule.
Dans la Manche, un policier a été placé dans un coma artificiel après avoir été blessé par un tir de mortiers d’artifice.
Au total, il y a eu 559 interpellations dont 491 à Paris, 22 membres des forces de l’ordre ont été blessés dont 18 à Paris. Sept sapeurs-pompiers ont été blessés ainsi que 192 manifestants. Ce qui aurait dû être un moment de réjouissances pour célébrer une victoire a tourné à un cauchemar. Certains auteurs ont perpétré leurs méfaits à visages découverts. Ce sont principalement des jeunes qui sont les auteurs des dégradations.
Ces évènements dramatiques sont-ils les conséquences d’un laxisme ou d’une tolérance poussée à l’extrême qui ont conforté certains dont les auteurs des actes de samedi soir dans une sorte d’impunité ?
Comment en est-on arrivé là ? Ces évènements dramatiques sont-ils les conséquences d’un laxisme ou d’une tolérance poussée à l’extrême qui ont conforté certains dont les auteurs des actes de samedi soir dans une sorte d’impunité ? Sont-ce les conséquences d’une éducation de parents qui ont failli à leur rôle ? Est-ce une question de laxisme Il s’agit certainement d’un mélange de toutes ces raisons qui ont entraîné à une situation où on ne peut plus parler de débordement. L’uniforme des forces qui, autrefois, suscitait le respect et la crainte est aujourd’hui perçu, est malheureusement perçu aujourd’hui comme une provocation et déclenche une réaction d’agressivité. L’autorité n’est plus respectée.
Une chose est sûre, il est temps que la loi et l’ordre soient rétablis dans nos rues. Les auteurs de ces actes doivent être traduits devant la justice et sévèrement condamnés pour envoyer un signal. Aucune excuse ne doit être acceptée pour tenter d’atténuer la gravité des actes et d’implorer l’indulgence de la justice.
Certes, le foot est un sport populaire, mais il est temps de prendre des mesures plus drastiques et de sévir pour empêcher que des chants racistes, xénophobes ou homophobes ne retentissent encore dans les stades européens, notamment en Belgique, aux Pays-Bas ou en France. Les clubs de foot ont une grande responsabilité et doivent faire le ménage dans les rangs de leurs supporters.
Certes, le foot est un sport populaire, mais il est temps de prendre des mesures plus drastiques et de sévir pour empêcher que des chants racistes, xénophobes ou homophobes ne retentissent encore dans les stades européens.
Au-delà des dégradations et des drames qui ont jeté un voile sombre sur la victoire du PSG à la finale de la Ligue des Champions, les manifestations ne doivent plus systématiquement dégénérer et donner lieu à des drames. Les problèmes ne se règleront pas dès demain, mais il est temps d’envoyer des signaux forts.
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Source: LPOST
