« Une voix pour nos droits » : les gagnantes sont Gaëlle Rafhay et Kiara Bardakou
Gaelle et Kiara, vainqueurs du Concours « Une voix pour nos droits ». Amnesty International. P. Arnoud
BRUXELLES. On vous en parlait début de semaine, c’est mercredi qu’avait lieu la grande finale du concours d’éloquence « Une voix pour nos droits », ouvert à tous les établissements scolaires du secondaire en Wallonie et à Bruxelles disposant d’un groupe-école Amnesty. Un concours organisé par la Fédération d’éloquence belge (Felobel) et la section belge francophone d’Amnesty International (AIBF). À l’issue d’une première étape de sélection, treize élèves de treize écoles avaient atteint la demi-finale organisée le 19 mars dernier, huit d’entre eux participaient à cette finale. Et ce sont deux élèves du secondaire ont été récompensées Gaëlle Rafhay, élève à l’Institut Sainte-Thérèse d’Avila à Chênée (Liège) s’est vu décerner le Prix du jury et Kiara Bardakou, scolarisée au lycée français Jean Monnet à Uccle, a quant à elle remporté le Prix du public.
« Une voix pour nos droits » est un concours de prise de parole sur les droits humains. Cette année, les membres du jury ont choisi de récompenser la prestation de Gaëlle Rafhay, mettant en évidence la qualité et l’originalité de son argumentaire, ainsi que son éloquence assurée et fluide. Le jury a également félicité les autres finalistes, qui ont fait preuve d’originalité, en faisant appel notamment à leurs histoires personnelles. La qualité des analyses, tout comme la capacité des finalistes à s’exprimer en public sur des thèmes complexes n’ont pas non plus manqué d’impressionner les membres du jury.
5 minutes pour convaincre, toucher et l’emporter
Les jeunes finalistes se sont produits à tour de rôle devant un jury composé de Wilson Fache, reporter de guerre et récipiendaire du Prix Albert Londres 2023 ; Françoise Tulkens, ancienne juge à la Cour européenne des droits de l’homme ; Nael Giannini, président de Felobel ; Sara Zaanani, avocate ; Pierre-Yves Rosset, directeur du Services droits des jeunes et formateur en art oratoire ; Ben Kamuntu, slameur. Le jury était présidé par Carine Thibaut, directrice de la section belge francophone d’Amnesty International.
Chaque finaliste a mis une part de soi dans son discours et c’est profondément inspirant.
« C’est très important pour Amnesty International de soutenir ce genre d’initiative. Aujourd’hui, plusieurs jeunes ont pris la parole pour transmettre un message personnel, réfléchi, construit, qui leur appartient. Ils et elles ont choisi des mots, une mise en scène, une personne à qui s’adresser et, surtout, un combat à porter, lié aux droits humains. Dans un monde où ces droits sont constamment remis en question, leur voix résonne d’autant plus fort », a encore précisé Carine Thibaut.
« Ce qu’ils et elles ont fait ce soir, c’est rappeler que chaque mot compte. Une parole peut blesser, mais elle peut aussi éclairer, faire réfléchir et faire avancer. Chaque finaliste a mis une part de soi dans son discours et c’est profondément inspirant. Ce concours d’éloquence, ce n’est pas seulement un prix à remporter, c’est aussi l’éclosion d’une parole et une réflexion qui les accompagnera notamment pour défendre les droits humains. »
Libres d’adopter le style oratoire qui leur plaisait, les huit finalistes ont disposé respectivement de 4 à 5 minutes 30 pour adresser un message oral sous la forme d’une tribune ouverte destinée à une personnalité, soit une figure engagée dans la défense des droits humains, soit une personne impliquée dans des violations graves des droits humains.
la question des droits humains, et en particulier celle de la migration, fait partie de mon vécu.
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Source: LPOST