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Formation en alternance : l’EFP, l’équivalent bruxellois de l’IFAPME, affiche plus de 6.000 apprenants
Les formations en alternance attirent de plus en plus de jeunes trentenaires. AFPLe centre bruxellois de formation en alternance, EFP, organise sa grande journée portes ouvertes le 13 avril. Avec 83 formations au programme pour la rentrée prochaine et plus de 6 000 apprenants déjà inscrits dans ses cursus, le centreconfirme son rôle central dans l’insertion professionnelle et la reconversion. « Nos formations évoluent en permanence pour répondre aux besoins concrets du marché », explique Vincent Giroul, directeur de l’institution. Cette journée permettra au grand public de découvrir les métiers, de rencontrer les formateurs et de mieux comprendre les atouts d’un parcours en alternance. L’offre de formations de l’EFP ne cesse d’augmenter pour répondre aux demandes et aux défis du monde économique.
Chaque année, le centre bruxellois de formation en alternance, EFP, invite les curieux, les futurs apprenants ou chefs d’entreprises à sa journée portes ouvertes le 13 avril. L’institution annonce plus de 1.000 préinscrits et attend environ 3.000 visiteurs le 13 avril. Durant cette journée, il y aura un programme varié avec des animations, des dégustations et des démonstrations en lien avec les formations. Formateurs, apprenants et professionnels seront sur place pour partager leur expérience et répondre aux questions. « Mon conseil, c’est de s’informer sur les particularités des métiers en alternance, de voir la réalité et les défis que peut avoir l’alternance. L’important, c’est vraiment de mûrir son projet un maximum et de se poser ensuite d’autres questions pour la suite », explique Vincent Giroul, directeur de l’institution.
Un secteur en constante évolution
L’offre de l’EFP ne cesse de grandir d’après Vincent Giroul. « L’année prochaine, nous aurons 83 formations à la rentrée. Chaque année, il y a des formations qui s’ajoutent. On peut par exemple citer l’offre de formation en numérique faite il y a quelques années, ou encore la formation socio-esthéticienne ou celle de maraîcher urbain », précise-t-il.
D’ailleurs, avec l’évolution constante du marché, il nous explique que les formations s’adaptent continuellement. « Elles évoluent constamment. Nos formateurs sont des professionnels toujours en activité en lien avec la formation, donc ils sont au courant des besoins du métier. Et vu que ce sont des formations en alternance, les élèves sont en entreprise. Ils voient eux aussi les nouveaux besoins et se mettent à jour ».
EFP et IFAPME, même combat
L’EFP est le pendant bruxellois de l’IFAPME, présent en Wallonie. « C’est la même chose, juste nous, c’est pour Bruxelles et l’IFAPME pour la Wallonie. Les programmes sont communs. Il y a aussi une certaine mobilité interrégionale, car un apprenant peut avoir ses cours à Bruxelles et avoir son contrat d’alternant en Wallonie et inversement », ajoute Vincent Giroul.
Aujourd’hui, l’EFP accueille environ 600 jeunes et 5 500 adultes. Son directeur observe une légère baisse ces dernières années chez les plus jeunes en partie liée à une orientation scolaire peu axée sur l’alternance. La filière apprentissage jeunes est passé de 804 inscrits en 2019 à 504 inscrits en 2013 avant de remonter à 560 inscrits pour l’année scolaire 2024-2025. Toutefois, chez les adultes, ils sont de plus en plus nombreux à franchir le pas, d’après lui. « On observe une nette augmentation chez les trentenaires, souvent en reconversion », précise-t-il.
Méderic Guisse (st)
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Source: LPOST
