Le parc Pairi Daiza a généré plus de 3.000 emplois et plus de 142 millions d’euros d’impacts économiques
Une récente étude menée par un consortium d’experts (EKLO, SEGEFA-ULiège, HEC-Consulting Group) sur les retombées économiques de Pairi Daiza révèle que le parc animalier, sacré meilleur zoo d’Europe, a généré 145,2 millions d’euros de retombées économiques en 2024. Il a aussi permis la création ou le maintien de 3.167 emplois. C’est la première étude d’impact sur les activités du parc depuis son ouverture il y a 30 ans. Cette étude vient confirmer le statut du parc développé dans le domaine de Cambron (Brugelette), comme un acteur du tourisme en Belgique. Eric Domb, président-fondateur de Pairi Daiza, réagit sur Facebook. Les conclusions de l’analyse serviront certainement les prochains investissements du parc qui ne fait pas toujours l’unanimité.
Après un exercice réalisé pour le circuit de F1 de Spa-Francorchamps, les mêmes partenaires ont remis le couvert pour Pairi Daiza. Le consortim d’experts (EKLO, SEGEFA-ULiège, HEC-Consulting Group) a réalisé une étude d’impact du parc animalier. Il s’agit d’une première depuis la création du parc animalier, il y a 30 ans. D’après les conclusions des experts, l’ex-parc Paradisio a généré des retombées économiques évaluées à 145,2 millions d’euros en 2024 et a permis la création ou le maintien de 3.167 emplois.« Nous avons sollicité des experts afin d’objectiver, avec rigueur et impartialité, l’impact socio-économique direct du parc », déclare Eric Domb, Président-fondateur de Pairi Daiza.
Plus de 2,5 millions de visiteurs en 2024
En effet, l’étude avait pour but de faire connaître tous les aspects méconnus du parc au grand public. Cette démarche permet de mesurer précisément son rôle et son impact tant pour la région que pour la Wallonie et la Belgique.
Nous avons sollicité des experts afin d’objectiver, avec rigueur et impartialité, l’impact socio-économique direct du parc.
Avec une fréquentation de plus de 2,65 millions de visiteurs en 2024, le succès de Pairi Daiza profite donc à toute la région. « Je suis donc très heureux que l’étude d’EKLO vienne confirmer les retombées financières et objectiver l’impact positif du Parc sur notre économie et sur l’emploi wallon », se réjouit Pierre-Yves Jeholet (MR), vice-président wallon et ministre régional de l’Economie et de l’Emploi.
Pairi Daiza a été sacré meiller zoo d’Europe. Crédit : Pairi Daiza
Des retombées indirectes et induites
L’évaluation de 145,2 millions d’euros intègre notamment les retombées directes, les retombées indirectes (relations commerciales) et les retombées induites liées aux visiteurs, comme l’hébergement, la restauration et le transport.
Il y a en plus 124,6 millions de retombées fiscales et parafiscales en 2024, dont 734 000 euros pour la commune de Brugelette.« Reprendre ce gîte de six personnes avec jacuzzi, situé à cinq minutes de Pairi Daiza, était une excellente idée. Tellement bonne que mon épouse et moi sommes en train d’en rénover un deuxième ! », confirme Jérémy Debast, propriétaire du gîte Rubis à Brugelette.
En 1994, lors de notre première saison, nous avions accueilli 162 000 visiteurs, bien loin des 250 000 estimés nécessaires pour survivre.
Pour son fondateur, le développement du parc animalier est une belle aventure, mais que de chemin parcouru. « Ce projet n’avait aucune chance. Un parc zoologique en province de Hainaut, à l’écart des grands axes touristiques ? L’idée était pour tous ou presque déraisonnable. En 1994, lors de notre première saison, nous avions accueilli 162 000 visiteurs, bien loin des 250 000 estimés nécessaires pour survivre. Il nous a fallu des années pour atteindre l’équilibre. Des années d’efforts permanents entrecoupés de crises de doute et même, je vous l’avoue ici, de découragement », raconte Eric Domb.
Aujourd’hui, il avoue une certaine fierté d’avoir rêvé un projet et d’avoir pu le concrétiser. Sans oublier les équipes qui ont travaillé ou travaillent à ses côtés. « Ces chiffres sont là, indiscutables, et pourtant ils ne disent pas l’essentiel. Ils ne racontent pas l’émotion d’un enfant qui effleure la trompe d’un éléphant pour la première fois. Ils ne traduisent pas la découverte de ceux qui, le temps d’une journée, s’évadent dans la beauté du monde. Ils ne disent pas le talent, le dévouement et la fierté de ceux qui travaillent ici chaque jour pour offrir de précieux instants d’émerveillement, de compassion et d’amour. Si Pairi Daiza existe, c’est que c’était possible. Et si c’était possible pour nous, c’est possible pour d’autres », dit-il.
Ils ne disent pas le talent, le dévouement et la fierté de ceux qui travaillent ici chaque jour pour offrir de précieux instants d’émerveillement, de compassion et d’amour.
Selon Eric Domb, l’étude confirme qu’entreprendre en Wallonie est possible à condition d’y mettre du sens, du cœur et de l’exigence. « Notre région a besoin de rêveurs qui ne ferment pas les yeux, qui agissent et qui osent, de femmes et d’hommes qui croient que l’on peut créer quelque chose de beau, d’utile et d’ancré dans son territoire. Et qui s’engagent… », conclut-il.
M. G. (st)
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Source: LPOST
