Invasion de l’Ukraine par la Russie : un an de souffrance et de résistance, mais il faut éviter l’escalade


Invasion de l’Ukraine par la Russie : un an de souffrance et de résistance, mais il faut éviter l’escalade
Une illumination symbolique appelée « rayon de la mémoire » est vue sur les drapeaux nationaux ukrainiens et les tombes des soldats ukrainiens morts pendant la guerre avec la Russie au cimetière Lychakiv à Lviv le 23 février 2023. AFP

Il y a un an, jour pour jour, le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine lançait son armée à l’assaut de l’Ukraine déclenchant ainsi une guerre sans merci contre le deuxième pays d’Europe de par sa superficie (plus de 603.000 km²). Confiant, il pensait mener une invasion éclair, annexant le Donbass et transformant, au passage, la république slave en un Etat vassal de la Russie. Mais c’était sans compter sur la résistance de la population et celle de l’armée du pays envahi qui, depuis un an, tient tête au maître du Kremlin. Malgré la souffrance que lui impose l’armée de l’envahisseur et les atrocités commises sur la population, sans compter des centaines de milliers de morts, l’Ukraine ne faiblit pas, même si parfois, elle plie.
Vladimir Poutine a aussi sous-estimé la mobilisation internationale, de l’Europe aux Etats-Unis en passant par quelques pays d’autres coins du globe (Asie, Afrique, Amérique latine). La guerre imposée par la Russie à l’Ukraine a révélé aux pays européens combien ils étaient fortement dépendants, en matière d’approvisionnement en énergie (principalement en gaz), de la Russie. Cette dernière a d’ailleurs utilisé l’arme énergétique pour tenter de casser la mobilisation européenne et pour répondre aux sanctions économiques que l’Union européenne a décrétées son encontre. La guerre déclenchée par la Russie a aussi démontré aux dirigeants européens qu’ils ne sont pas totalement à l’abri d’un conflit d’envergure à leurs portes et qu’il suffit de l’ambition démesurée d’un autocrate pour leur faire perdre toutes leurs illusions de paix durable.
Le conflit ukrainien a confirmé la théorie de l’effet papillon qui permet de prédire qu’un événement survenant à un endroit, même éloigné, peut provoquer des conséquences à l’autre bout de la terre.

Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ? Connectez-vous.

Pas encore abonné ? Abonnez-vous à L Post pour lire la suite et accéder à de nombreux autres contenus exclusifs.

L’article Invasion de l’Ukraine par la Russie : un an de souffrance et de résistance, mais il faut éviter l’escalade est apparu en premier sur L-Post.
Source: LPOST

Check Also

Liège: vers une réhabilitation (enfin) des anciens bâtiments de la RTBF au Palais des Congrès?

Liège: vers une réhabilitation (enfin) des anciens bâtiments de la RTBF au Palais des …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.